Les élus peuvent s’estimer exsangues de tout reproche avant la date du 03 Février. Les consignes de vote dans la composition des bureaux soulignent la mainmise des leaders dans les choix de cette démocratie à la base. Est-ce vrai?
L’on sait que la palme revient au PDG qui a déjà fait savoir par l’intermédiaire du S.G l’intérêt du parti d’abord avant de conclure toute alliance. Ce qui ne rend pas la tâche aisée aux enfants terribles qui, comme par le passé à Bitam avaient transformé la majorité en minorité, faisant élire Big Fred à la grande stupéfaction de ceux qui étaient à l’école. De peur que cette mésaventure ne se répète, l’épée de Damoclès est suspendue au dessus de ces têtes qui doivent respecter la volonté de la hiérarchie.
De là à en déduire que Barro Chambrier qui cherche vainement la place de leader a brandi un spectre politicien pour sa portion congrue en indexant le PDG.
Intoxication ou fausses rumeurs, les gens ne voient plus en lui un homme ayant ses belles cartes en mains, il s’ennuie sur le complexe qui lui colle à la peau et pour lequel il tente un bel échange pour sanctionner son ancien parti, le PDG, que nen ni! Il est en train de se casser la nénette! Entre les 3 et 10 février prochain, une petite musique se fait insistante dans les mairies.
Y a-t-il de tremblement de terre à la Mairie centrale de Libreville ?
Elle dépeinte comme celle qui a montré la touche féminine, un personnage à poigne n’en déplaise ceux qui lui attribuent une gestion opaque et d’énigmatique irrésolutions des problèmes administratifs tout en sachant que la Mairie Centrale. C’est presque deux ministères réunis. En faire une victime sans preuves, c’est déjà un chant de cygne.
Rappelons qu’elle a changé le visage en ruines de cet imposant immeuble, qu’elle a été sous des traits d’ancien ministre du budget aussi exigeant qu’on ne le croit.
Pourtant, il y a des personnages tapis dans l’ombre: Jean Jacques Kangue, longtemps bras droit d’André Dieudonné Berre, a-t-il encore cette hargne à l’égard de ce qu’attend le parti. Il a dirigé la Mairie du 1er arrondissement, toujours à l’écoute des jeunes, un concept stratégique qui a payé en son temps. quelles sont ses forces? Quand on sait qu’il appartient à la même communauté omyène avec leur démembrement chez les sekiani, osera-t-il croisé les fers ou faire ombrage à l’autre?
Remettre le principe de direction tournante fang-omyène serait il une manière de compenser l’incompétence ou la mauvaise gouvernance pour devenir l’étalon tout désigné d’une certaine compromission? le S.G du parti a été clair. Pas de suspicion d’un deal, les décisions de ce genre préparent à l’apaisement, en conformité avec la R.R. Régénération & Revitalisation.
Le danger principal pour ces choix est non le respect des textes, mais le désarroi à solliciter des alliances contre nature. Quelque soit celui (celle) qui va présider, il (elle) aura à composer avec les autres opinions dans leur ensemble. Ça aussi c’est la loi du plus grand nombre pour franchir le cap décisif et faire fi de ce paradoxe des élus qui ne sont pas aussi représentatif qu’ils le prétendent