Il se trame ces jours ci comme un complot contre les autorités gabonaises dans certains cercles nostalgiques de l’hexagone avait des relais bien planqués dans les hautes sphères du pays. On parle de contagion, d’effet domino et d’une poussée patriotique inquiétante. Devrait-on prendre la mouche lorsqu’on a la conscience tranquille ? A qui veut-on faire peur ? En parlant de domaine réservé, stratégique et sensible.
On murmure derrière les portes d’un précédent dramatique au Niger. C’est oublier que de l’héritage politique que nous a légué Omar Bongo ONDIMBA. Nous avons appris qu’il ne faut pas négocier dans la peur. Ni avoir peur de négocier. Au nom de quoi devrait-on continuer à nous laisser tondre la laine sur le dos sans mot dire. ERAMET s’engraisse à Moanda ceci est une évidence et ses dirigeants ne s’en cachent point.
Quand même le quotidien l’Union si réservé et convenable dénonce ces abus avec une encre impétueuse et coléreuse alors nul doute qu’un cap a été franchi. ERAMET à travers COMILOG réalise des bénéfices vertigineux et exponentiels. Les actionnaires français touchent des dividendes qui frisent l’insolence mais dans le même les gabonais vivent l’indécence de se voir sevrés de leurs ristournes et ce depuis quatre longues années.
L’action ERAMET a bondit de 200% à la bourse. La COMILOG représentant plus de 53% du chiffre global du groupe en 2017. Alors quelle est cette diablerie qui laisse les actionnaires gabonais en plan et cette irrévérence et ce mépris sont aussi le lot de l’état gabonais. L’état français peut aisément se gratter la bedaine grassement repu par les 27% qu’il détient dans le capital d’ERAMET.
Silence et surtout ne pas déranger la quiétude de dame Cristel BORIES PDG d’ERAMET qui a 635 milliards de francs CFA pour la seule année 2017 dans son escarcelle et aucune considération pour le propriétaire de la terre dont cette richesse est tirée. On nous prend pour de grands enfants qu’on tient en laisse par des promesses faciles. Prenez patience ERAMET va investir 450 millions d’euros pour développer le site de Moanda qui à ce jour est le deuxième plus rentable du monde afin qu’il devienne le plus grand mais au profit de qui ?
Doucement soyez précautionneux et délicats nous sommes sur du très sensible mais ces recommandations devraient être faites à ces messieurs de l’Elysée. Franck PARIS et Alexis ZAJDENWEBER eux qui au quotidien mesurent les effets de la faillite de la SNL filiale du groupe ERAMET en nouvelle Calédonie.
A signaler que le groupe est le premier employeur dans l’archipel. Quand on nous parle stratégie. Nous y sommes. Pour mémoire les accords entre Michel Rocard premier ministre français de l’époque et le leader indépendantiste canaque Jean Marie TCHIBAOU avait fixé l’an 2018 pour le référendum d’auto détermination sur la nouvelle Calédonie après les évènements tristement connu de la grotte d’ouvea.
Il faut arrêter l’enfumage car le nœud des enjeux se trouve à Nouméa. Madame BORIES et son groupe s’applique un principe de précaution en faisant de la rétention abusive de la part du Gabon et des gabonais. Dans l’expectative ERAMET se constitue un trésor de guerre en prévision de l’issue du referendum.
En attendant, on peut bien s’essuyer les pieds sur ces négrillons malléables et candides. Certains réveils sont désillusionnants, désarçonnants et parfois déconcertants. Ça s’est déjà vu.