Vendredi dernier, au cours d’une conférence de presse, Éric Dodo Bounguendza, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) a réaffirmé le soutien « ferme, clair et total » du PDG au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, dans sa lutte sans merci contre la corruption. De manière péremptoire et pour que, cela soit connu de tous, il a déclaré ce qui suit : ‘’Tout Camarade privé de liberté n’exerce plus de responsabilité au PDG’’.
Par Obame D’EBOMANE
Et à ce propos, il précisera que « les textes sont suffisamment clairs. Tout camarade privé de sa liberté, fût-il de façon momentanée, n’exerce plus ses responsabilités au sein du PDG, en attendant que la justice se prononce ». Non sans avoir indiqué qu’il « revient au Distingué camarade président, maître des horloges, de décider, quand bon lui semblera, de pourvoir les fonctions vacantes ».
S’exprimant au sujet des pénibles et douloureuses péripéties, qui ont endeuillés des familles gabonaises : il a estimé qu’il est nécessaire de mener une réflexion imminente sur la réglementation de l’usage des réseaux sociaux dans notre pays. D’autant que de nombreux compatriotes en font une mauvaise utilisation en distillant des messages haineux, erronés, diffamants et calomnieux tout en portant atteinte à la dignité des individus. Cela, a-t-il déploré, a eu comme conséquence tragique le décès de deux compatriotes lynchés par la foule dans la capitale gabonaise.