Belle trouvaille que ce titre : Le coup du foulard, qui traduit intelligence tactique, habilité, talent et un peu d’espièglerie avouons- le. Mais aussi quel splendide et subtil subterfuge.
Par Teddy Ossey
L’écriture est de facture fine et excellente. Alors pourquoi, avons-nous l’impression d’un je ne sais quoi, qui s’apparenterait plus au coup de Jarnac ? Serions-nous dans ce jeu d’ombres chinoises ou même du théâtre »NO » japonais car le jeu de pistes ici donne le tournis?
Surtout, gardez-vous bien de masquer, votre enthousiasme pour la reconduction, de Marie Madeleine Mborantsuo à la tête de la cour constitutionnelle. Vous faites le choix de la posture et malheureusement, se claquemurer ainsi dans le déni, laisse croire que vous visez d’autres desseins. Le fait est que vous avez dressé un tableau comparatif, entre la nouvelle présidente de la cour constitutionnelle et ceux qui selon vous se réjouissaient déjà de son éviction attendue et souhaitée.
Votre réquisitoire leur est implacable et la sentence prononcée est sans appel. Vous attribuez aux ennemis de Marie Madeleine Mborantsuo, un chapelet de qualificatifs si peu enviables, qu’on a finit par comprendre que ce sont vraiment ceux-là, qui sont dans votre ligne de mire.
A l’endroit de la nouvelle présidente de la cour constitutionnelle, vous lui reconnaissez des mérites et des qualités mais tout aussi brusquement et voilà le coup de Jarnac ! Stupéfaction et étonnement, elle y serait parvenue au forceps. De par sa seule volonté et ses réseaux supposés, elle aurait imposé la publication dans le journal officiel à la date de son choix. Juste un peu d’indulgence et de discernement, le radicalisme par la posture ne devrait pas tout justifier. A ce jeu de poupées russes qui a vraiment le plus à perdre. Gare au boomerang.