La pression ne retombe pas entre Donald Trump et les quatre élues démocrates issues des minorités. Ces députées ont été prises pour cible par le président américain dans une série de tweets jugée raciste et homophobe. Elles ont riposté lors d’une conférence de presse.
Par Maurice Duteil
C’est la contre-attaque de quatre élues démocrates, à qui Donald Trump avait conseillé dans un tweet de « retourner dans leur pays », alors que trois d’entre elles sont nées aux États-Unis. « On ne quitte pas les choses qu’on aime, et nous aimons ce pays. Ce qui signifie que nous proposons des solutions pour l’améliorer. Ce président ne sait pas comment défendre sa politique, donc ce qu’il fait, c’est nous attaquer personnellement », analyse Alexandria Ocasio-Cortez, l’une des quatre députées visées par les propos du président américain.
Accusé de racisme, Donald Trump ne change rien à sa ligne. « Si vous détestez notre pays, que vous n’êtes pas heureux ici, vous pouvez partir. C’est ce que je dis toujours, et c’est ce que j’ai dit dans un tweet que certains ont trouvé controversé. Mais beaucoup de gens ont aimé. Si vous n’êtes pas heureux, vous pouvez partir maintenant », a asséné le milliardaire. Les déclarations du président sont condamnées par une bonne partie de la classe politique américaine, y compris dans le camp républicain. Il faut souligner que Donald Trump est coutumier du fait. Ses propos inopportuns sont destinés à raffermir sa base électorale qui est friande de ses extravagances. Tout au long de cette Campagne électorale qui vient de démarrer nul doute qu’il y aura une surenchère des dérives et des provocations de la part de Donald Trump.