Les marchés du grand Libreville enregistrent une hausse exponentielle des prix sur les denrées alimentaires. Cette situation devient de plus en plus préoccupante pour les populations dans le contexte de la crise sanitaire actuelle.
Par Treisha Leyla
Le souhait des populations aujourd’hui, est un véritable cri d’alarme. Déjà pris dans les tourments que causent la pandémie, il leur faut supporter la vertigineuse inflation des coûts des produits vivriers sur l’ensemble des marchés du grand Libreville. Un coup d’œil rapide pour comparer la hausse constatée depuis l’avènement du Covid-19 : La botte d’oseille qui coûtait 500 francs est passée à 1 000 francs. Un tas d’atanga de quatre fruits coûte également 1 000 francs. Celui de la banane (4 doigts) vaut 2 000 francs, au lieu de 1 000 francs. Tous les prix ou presque des produits vivriers sont passés du simple au double, voire au triple.
Les commerçantes trouvent des prétextes et se disent désolées : ‘’car nous sommes nous-mêmes les premières à être confrontées à cette augmentation des prix. Là où nous nous approvisionnons, sur la route nationale 1, au marché de Mont-Bouët, de la Peyrie, de Belle-Vue ou du Pk-8 pour la banane, toutes les denrées alimentaires sont devenues très chères. Sans compter le coût du transport de la marchandise ». Quel qu’en soient les raisons. Une chose est certaine c’est le panier de la ménagère qui en prend un coup.