Faisant suite au communiqué de presse publié par Human Rights Watch vendredi 26 avril dernier à Genève portant sur de potentiels cas d’esclavage, de restriction des libertés individuelles des travailleurs ainsi que sur la précarité du travail au sein d’une unité de transformation du bois basée dans la Zone Économique Spéciale de Nkok (ZES), l’Administrateur général de la Zone Economique Spéciale de Nkok s’est rendu sur le site de la société Accurate Industries afin de vérifier les informations avancées par les Nations Unis.
Cette première inspection, inopinée, a été l’occasion de discuter avec plusieurs employés et de vérifier les éventuelles restrictions qu’ils auraient pu avoir en termes de mobilité. Outre l’usine, les logements des expatriés, situés à 3 kilomètres de leur lieu de travail, ont également été inspectés.
Il ressort des discussions avec les employés et de la visite effectuée, que l’Autorité administrative ne corrobore pas les affirmations des nations unies à ce stade. Aussi, tel que constaté, les employés expatriés résident dans des logements disposant des commodités suivantes (salle de bains, chambres à coucher, climatisation ).
Aucune coercition sur les libertés des travailleurs n’a été relevée. L’Autorité administrative rappelle que le gouvernement Gabonais est très soucieux du respect des droits fondamentaux de l’homme dans la question des conditions de travail. Un
e enquête sera diligentée à cet effet.
L’Autorité administrative reste en attente par ailleurs des conclusions des autorités indiennes saisies à cette fin. Le gouvernement Gabonais enfin se réserve le droit d’ester en justice toute personne qui tenterait de nuire à sa réputation par voies de déstabilisation.
A propos de la ZES de Nkok Près de 4000 emplois directs ont été créés depuis sa création en 2012, particulièrement dans la transformation du bois, ce qui participe activement de la diversification de l’économie gabonaise tel que recommandé par l’organisation des Nations Unies et les plus hautes autorités de l’État.