Sans doute fallait-il s’y attendre. Une fois les lycéens priés de rester à la maison et le stress suscité par les réclamations qui ont fusé sur les conditions d’attribution de la bourse, le moment est venu pour la tutelle de s’asseoir autour de la table avec les acteurs du monde éducatif, d’égrener les maux et d’en extraire les plus subtils pour proposer des solutions idoines pour l’avenir de nos chers enfants.
Le dimanche 14 avril 2019 le gouvernement a reçu urgemment ceux qui sont en charge de ce secteur sensible pour tenter de faire le tour de la question querellée. De la sagesse des uns et de l’expertise des autres, quand bien même il y aurait des écarts, la tutelle se fera cet impérieux devoir d’aboutir au pas de course à une décision qui tiendrait compte des impératifs du temps pour une décision consensuelle.
Parmi ces mesures, beaucoup souhaitent leur annulation pure et simple ou leur report en dépit de soutiens recueillis de la part de quelques personnalités politiques qui ont voulu s’exprimer pour défendre leur chapelle, alors que la situation requiert la compréhension profonde de tous.
Cette rencontre qui est loin d’être l’unique doit être un cadre de concertation où les avis sont donnés mettant l’enfant au centre de tout. L’actualité met une nouvelle fois la tutelle sous pression en lui demandant de ne pas casser la dynamique des apprenants des classes d’examen dont les jours sont comptés en termes de décompte.