Dans son discours à la nation le 31 décembre dernier, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba a annoncé la création du Fonds d’initiatives départementales (FID) d’un montant de cinquante milliards (50.000.000.000) de francs CFA. Dans un entretien accordé à la presse locale, le ministre de l’économie est longuement revenu sur le financement dudit fonds et les mobiles poursuivis.
Pour Régis Immongault, qui a tenu préalablement à saluer la vision du président de la République de créer le FID, il s’agit d’une initiative louable pour améliorer de manière assez significative les conditions de vie des compatriotes vivant à l’intérieur du pays.
« Ce fonds est destiné au financement de projets communautaires pour améliorer les conditions de vie des populations dans chaque département », a expliqué Régis Immongault. Il s’agit, selon lui, de booster efficacement le rayonnement économique du pays à partir des initiatives de base.
Face aux inquiétudes des uns et des autres qui se demandent où l’Etat va-t-il trouver les 50 milliards de francs annoncés surtout en ces temps de crise, et alors que la loi des finances 2018 est bouclée depuis lors, le ministre de l’économie a rassuré l’opinion.
«Il convient de rappeler que le plan de relance de l’économie (PRE) adapté et validé par le gouvernement prévoit la création d’un fonds d’investissement provincial (FIP). Un projet de décret portant création du FIP avait déjà été initié. Aussi, vient-il préciser et remplacer ce dernier qui a bénéficié d’une inscription au titre de l’exercice budgétaire écouler et dans la loi de finances 2018, de dix-huit (18.000.000.000) milliards de francs. Soit un total de trente-six milliards (36.000.000.000) de francs CFA », a-t-il dit.
A la fin, le membre du gouvernement a précisé que tous les paramètres sont désormais réunis pour le fonctionnement sans délai du FID. « Les ministres en charges de l’intérieur et du budget, et moi-même, nous nous attelons à finaliser le cadre réglementaire de fonctionnement du FID, qui devra permettre de mettre autour de la table les représentants des différentes entités impliquées (collectivités locales, administration centrale), pour un échange constructif et efficace», a-t-il conclu.