Hier, le procureur de la république a donné une conférence de presse relative à la fable des 353 et voire même plus de containers qui se seraient littéralement volatilisés du port d’Owendo pour la chine. Cette destination était courue d’avance.
Par Teddy Ossey
Maintenant venir nous dire que des agents publics, des deux seules administrations en charge de ces activités en sont responsables n’est vraiment pas une révélation, encore moins une surprise en soi. Nous sommes là dans le service strictement minimum après la réaction tranchante et sans équivoque des instructions du Chef de l’Etat. Les containers de kevazingo étaient sous scellés judiciaires. Placés sur un site appartenant à ce fameux François WU connu comme le loup blanc.
Un trafiquant de haut vol, Les services de renseignements français peuvent donner le degré très élevé de malfaisance, de ce triste sire. Nos fins limiers auraient dû le savoir. Ses frasques dans l’hexagone ayant laissés des souvenirs douloureux. Nous ne citerons ici que l’affaire dite plysorol qui a défrayée la chronique.
Par la suite sa vraie nature finira par prendre le dessus et l’homme se révélera tel qu’il est en fin. La justice gabonaise constatera de quoi François WU est capable. A titre de rappel ses exploits dans le dossier pogab.
C’est toujours ainsi que ça commence. On nous dit. Il s’agit des fonctionnaires des eaux et forêts et de la douane. Le peuple gabonais qui a été spolié veut des noms, les fonctions, les grades et le niveau d’implication dans cette magouille car ce n’est que de cela qu’il est question. Que des containers aient été dissimulés au sein du port même bon ok.
Que l’on prenne deux chinetoques exécuteurs des basses besognes de ce WU déjà en fuite là aussi, on veut des éclaircissements. M. le procureur. On réclame l’identification des coupables. Le peuple au nom duquel la justice est rendue exige que la charge la plus lourde des sanctions les frappent. Le peuple refuse la présomption et les fantômes sans noms et sans visages. Il vous faut ôter les masques et faire tomber des têtes. Le Gabon reste un pays tout de même !