Du 27 mai au 7 juin 2019 Libreville, la capitale Gabonaise accueillera une mission du Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique Centrale (AFRITAC Centre).
Par Treisha Leyla
Cette mission portera sur les conventions signées entre l’Etat Gabonais et les institutions de Bretton Woods intégrant l’examen des recettes affectées et le suivi des établissements publics. Un constat sera dressé aux fins d’amélioration de la prise en charge des recettes affectées dans la loi de finances et leurs conditions d’exécution, ainsi que le renforcement des capacités opérationnelles de la cellule en charge de la tutelle des établissements publics nationaux.
Au cours de cette intervention, il sera procédé à la mise en œuvre des réformes structurelles prévues dans le programme économique des autorités gabonaises accompagné par le FMI qui projette un engagement des autorités pour éliminer dans le projet de budget 2020, toute affectation de recettes non conformes aux critères fixés par la loi (repère structurel, octobre) 2019.
Des indicateurs laissent observer une réduction progressive des déficits budgétaires du Gabon, issus principalement de la discipline budgétaire implémentée par le ministère du Budget et des Comptes publics dans le cadre de l’exécution des recettes de l’Etat.
On remarque que, l’exécution du budget donne un excédent primaire et des déficits aussi bien en base engagement qu’en base caisse en 2018. Aussi, est-il affiché un solde primaire excédentaire de 114,2 milliards de FCFA, en augmentation de 96,5% en comparaison de l’excédent enregistré en 2017. Ce surplus de 56,1 milliards de FCFA découle de la consolidation des recettes budgétaires (4,6%) plus importante que la hausse des dépenses primaires (+1,1%).
L’impact direct induit un solde base engagement intégrant la charge de la dette publique, enregistre un déficit moins important que l’année précédente. Il a reculé de 50,6 milliards de FCFA pour s’établir à 110,3 milliards de FCFA.
Le déficit budgétaire base caisse se solde quant à lui, à 205,9 milliards de FCFA contre 299,2 milliards de FCFA l’année précédente. Son atténuation est consécutive notamment à l’amélioration du solde base engagement (hausse des recettes et faible progression des dépenses) et du repli des paiements des instances du Trésor (-95,1 milliards de FCFA milliards de FCFA contre -125,4 milliards en 2017) en 2018.