Le groupe français Suez aurait manifesté son intérêt de s’implanter au Gabon dans la production et la fourniture d’eau. Le directeur général de la multinationale française, Jean-Louis Chaussade a échangé avec le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui l’a reçu en marge du Sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI) le dimanche 11 mars 2018 à New Delhi en Inde.
Expert des métiers de l’eau et des déchets depuis 160 ans en entretien privé, Suez est un groupe français présent sur les 5 continents et qui emploie près de 140 000 personnes. Les discussions entre le chef de l’Etat et Jean-Louis Chaussade ont porté naturellement sur la rupture du contrat entre l’Etat gabonais et le groupe Veolia, mais surtout sur les nouvelles orientations stratégiques que le gouvernement compte donner au secteur de l’Eau et de l’Electricité.
Même si aucune offre concrète n’a été formulée, le groupe français Suez manifeste son intérêt de s’implanter au Gabon dans la production et la fourniture d’eau tout comme le groupe russe Rushydro qui est également intéressé. L’Etat gabonais qui a mis fin au contrat de concession de service public de production, transport et de distribution d’eau et d’énergie s’est donné un délai de 12 mois afin de dénicher un repreneur pour assurer la production et la distribution de l’eau et de l’électricité.
Il nous revient de l’entretien privé du chef de l’Etat avec Jean-Louis Chaussade qu’en 2017, la multinationale française a réalisé un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros. Le groupe Suez, rappelons-le, est spécialisé dans l’électricité, le gaz, les services à l’énergie, l’eau ou encore la propreté.