Le mercredi 30 janvier dernier, l’échange entre le ministre d’Etat en charge du Budget et des comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, et les conseillers membres de la Haute autorité de la Communication (HAC) a porté essentiellement sur les difficultés qu’éprouve leur trésorerie alors que c’est une autorité administrative indépendante. Cette réunion a permis de lever toute équivoque qui pourrissait les relations avec le ministre indexé.
Ce collège des conseillers membres avait déjà exprimé ce début d’obstacle financier auprès du directeur général du Trésor en vain, c’est pourquoi, ils ont estimé qu’il faut en parler au responsable du secteur.
En fait, le ministre est soupçonné d’être celui qui ne veut pas trouver la solution idoine à leurs préoccupations : une opportunité pour lever le voile parce que se disant » être attaqué personnellement à tort « .
Qui bloque en réalité la rallonge budgétaire du fonctionnement de la HAC ? » J’engage la dépense en respectant la loi de finances. Je ne suis pas capable de la modifier. Elle s’impose à nous tous. » A-t-il rassuré ses hôtes qui chuchotent que cet ancien directeur du Budget en sait trop.
La HAC qui avait reçu une enveloppe de deux milliards à utiliser dans le cadre des législatives et des municipales peut compter enfin sur les éclaircissements du ministre afin de résoudre cet épineux différend.