Donc hier, Nanette LONGA MAKINDA, la Ministre Porte-parole du gouvernement est venue désigner à la face du pays et du monde les fonctionnaires indélicats qui ont tenté de marabouter les 353 containers que le procureur recherchait activement du côté d’Owendo.
Par Teddy Ossey
Les choses du pays là sont comme çà. A l’énoncé des titres, fonctions et des noms, il est apparu de manière évidente que ce soit au département des eaux et forêts ou à celui de l’économie, qui est la tutelle des services de douanes, que cette chaîne de complicité ne s’est tissée que par ou sur ordre hiérarchique.
Des directeurs de cabinets aux secrétaires généraux en passant par les directeurs généraux et les directeurs pour finir sur une escouade de menu fretin presqu’insignifiante. Une question taraude nos esprits mais où sont les têtes et qui sont-elles ? La porte-parole qui n’a jamais aussi bien mérité son titre. Nanette LONGA MAKINDA a néanmoins semé le doute et jeté un je ne sais quoi de pas très convenable et même de très troublant. La bande des douze, désignons- les ainsi est désormais connu.
A quoi servent ces inutiles précautions totalement saugrenues de suspension à titre conservatoire ? Si on les a pris. C’est bien qu’ils sont trempés dans cette combine mafieuse. Le trouble et le doute viennent ici, de ce que Madame la Ministre appelle avec délicatesse et élégance ses collègues Ministres, qui se seraient livrés à ce fric-frac aux dépens de l’état à en tirer toutes les conséquences. Qu’est-ce-à dire ?
C’est quoi ce charabia. Une présomption tralala là, d’innocence moutouki mais non Madame la Ministre, que le procureur les suspendent, les entendent, les confondent et si jamais ils ne se sont pas mouillés dans ce deal alors qu’ils les relâchent. Madame la Ministre retenez –le, une fois pour toutes, il n’y a jamais de mafia sans parrain.