Il est temps manifestement que les idées de l’ancien Premier ministre ne soient incomprises dans le discours incantatoire de tant d’économistes, quitte au grand débat de rétablir le bon sens et l’ordre.
Les époques passent, le fonctionnaire subit et c’est à lui qu’on inhibe les réformes en justifiant les mesures d’austérité. Longtemps encore, on cotisait pour un temps plus long, mais pour quelle pension ?
Rien n’illustre mieux cette formule de la misère chevillée au corps que la proposition du grand économiste politique, à cause certainement de n’avoir pas suivi les recommandations des institutions internationales que sont le FMI et la Banque mondiale. Dire à ceux qui travaillent d’aller se reposer, c’est incongru !
C’est fort du constat de ces experts que le gouvernement ne pouvait tenter autre option comme celle proposée par notre gloseur. Rien n’est moins sûr tant les experts font un audit disproportionnel à cette crispation et donnent des conseils. Ensuite, on ne peut emprunter les sentiers déjà explorés par d’autres Etats avec les résultats plombés.
Dans son appel à la solidarité, Raymond Ndong Sima colle à la réalité; c’est du classique pour des générations, encore faut-il que les crises successives n’érodent leurs cotisations cumulées. Si les actifs d’aujourd’hui deviennent les retraités de demain, cela aussi a un coût !
Les réformes de ce genre doivent faire le deuil de la gestion approximative et mettre la rigueur qu’on appelle la bonne gouvernance. M. Ndong Sima a-t-il posé partiellement le problème lorsqu’il se garde de donner la réduction de l’âge de départ à la retraite quand il maintient que les dépenses des salaires relèvent de la mauvaise gestion et que l’expression d’ancienneté dans l’emploi font le lit de cet exercice qu’il tente de rectifier la trajectoire ?
Il prône de serrer la ceinture de 42% de la masse salariale pour donner le sens à l’arrêt de l’accroissement des effectifs. En somme, c’est l’ensemble des mesures et des réformes qui feront qu’on récupère sur les coupes drastiques des gros salaires, selon le gouvernement.