Max Limoukou, ministre de la Santé, a échangé hier, jeudi 28 mai, avec les membres des comités scientifique et technique du Comité de pilotage (Copil) du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus.
Cette rencontre fait suite au débat sur l’usage de la chloroquine, et les récentes études qui viennent de révéler son inefficacité, voire sa dangerosité dans le cadre du traitement du coronavirus. Ce qui a amené l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à proscrire le recours à cette molécule et ses dérivés, comme l’hydroxychloroquine, contre le Covid-19. Et beaucoup de pays, à l’exemple de la France, ont suivi cette recommandation de l’OMS.
Le Gabon, qui avait adopté, entre autres, ce protocole thérapeutique aujourd’hui remis en cause, réfléchit à la conduite à tenir. D’où la rencontre d’hier.
Selon les autorités sanitaires gabonaises, notre pays aurait adopté deux autres protocoles thérapeutiques en dehors de celui composé d’hydroxychloroquine et d’Azithromycine. Elles comptent donc y recourir.
« Nous sommes en train de nous organiser pour que les médicaments concernant les deux autres protocoles thérapeutiques soient disponibles. Une fois disponibles, les praticiens choisiront lequel des deux protocoles pourront-ils adapter à leurs patients. Tout protocole ne peut être prescrit que par les médecins dûment désignés au sein des équipes de prise en charge dans les structures retenues par le comité technique pour la prise en charge des patients du Covid-19 », confie une source du ministère de la Santé.
À noter que le traitement médical actuel, composé d’hydroxychloroquine associée à l’Azithromycine, est maintenu, le temps de ficeler les deux autres protocoles thérapeutiques en attente.
Source: l’Union