Après la diagonale du rythme de tortue, le couloir s’ouvre pour la réhabilitation des voiries de Libreville: l’actuel constat a obligé le ministre Arnaud-Calixte Engandji Alandji à porter un regard efficace lors de sa visite des chantiers dans les communes de Libreville, d’Owendo et d’Akanda.
Le ministre de l’équipement, des Infrastructures et des Travaux Publics s’est fait accompagner des experts de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) sur des sites du camp Police-Montagne Sainte, les différentes voiries.
Avec les travaux au ralenti, cela n’enchante pas Engandji Alandji de faire ce constat pour que l’accélération des travaux soit un résultat plutôt qu’un objectif. Lorsqu’on passe en revue les débuts qui tardent à se relancer, il y a lieu de dire que les conditions d’exercer correctement ces travaux de la part de colas pour prendre le pas sur l’avancement de ces chantiers font qu’une équipe de suivi ne se perde pas dans les développements compliqués qui cachent ce qu’on a reproché aux autres structures budgétivores.
Toutefois, pour déployer son point de vue, le ministre a voulu toucher du doigt en visitant tous ces différentes voies où les espoirs d’un lendemain innové sont inévitables. une nouvelle fois, les populations attendent voir les capacités techniques à dépasser les périodes passées.
De ces routes plusieurs fois endommagées, moins de fois réaménagées, l’intervention de l’Etat est largement conçue comme libératrice. On peut cependant se demander dans quelle mesure cela va coller à l’exigence qui s’accorde avec la politique des résultats et surtout sa centralité dans le débat public, un enjeu considérable.