Après un temps d’observation la FIFA se penche sur le scandale de la pédocriminalité au Gabon. Et voilà désormais quatre responsables sportifs gabonais sont actuellement sous le coup d’une enquête.
Par Franck Mohamed
Le prémier visé est Serge Ahmed Monbo, intendant de l’équipe nationale du Gabon et président de la ligue de football de l’Estuaire, plus importante ligue du pays, a été écarté de toute activité sportive par l’instance faitière du football mondial suite, pour une durée de 90 jours. Il a été cité par Romain Molina dans le cadre du scandal d’abus sexuel sur mineur dans le milieu du football au Gabon.
Et il comme il fallait s’y attendre celui par qui tout commenca Patrick Assoumou Eyi dit « Capello » entraineur de l’équipe nationale de moins de 17 ans jusqu’en 2017, est aussi sous le coup de la même enquête. Ce dernier a été placé en détention préventif en décembre dernier pour nécessité d’enquête. Suspendu par la Fédération gabonaise le 17 décembre dernier, de toute activité sportive au Gabon, cette interdiction s’est vue étendre par la FIFA au à l’échelle mondiale. Ainsi « coach Capello » ne pourra jusqu’au terme de l’enquête plus exercer dans le domaine du sport, sur toute l’étendue de la surface terrestre.
Par la suite la FIFA s’est intéréssée aux procédures distinctes contre deux autres entraîneurs gabonais, Triphel Mabicka et Orphée Mickala, tous deux également en détention préventive, tous comme les deux précédents ils ont été suspendu par la FIFA de toute activité pour une durée de 90 jours.