Les groupes français traditionnels au Gabon, Total et Comilog, entre la France et le Gabon commencent à peiner en tant que figure de proue de l’économie du pays même s’ils gardent encore le leadership.
Total Gabon peut consentir des investissements lourds sur place à hauteur de 600 millions de dollars pendant 5 années pour un quart du pétrole brut gabonais. En 2018, Total Gabon n’a produit que 36100 barils par jour.
Du côté de la Compagnie minière de l’Ogooué, habituellement productrice de 5 millions de tonnes de manganèse en a produit l’année dernière 4 millions.
Or, la France est toujours en position favorable tout en perdant les pédales, la Belgique en deuxième position, la Chine est troisième avec 10% de part de marché. En réalité, la France atteint 28 – 30%. C’est dire que le seul bond de la France est en 2018, de 6,25% des exportations depuis 2011.
Il est difficile de faire venir les PME pour assurer la communication, regrettent les groupes français. L’initiative de la Chambre de commerce est à redynamiser du côté gabonais.
En tout état de cause, les investissements de l’Hexagone ont reculé de 14% entre 2012 et 0217. Ce qui fait que l’environnement des affaires, par ricochet ne semble pas très favorable selon le classement du Doing Business 2019 de la Banque mondiale : le Gabon est placé au 169è rang sur 190 pays.
Aujourd’hui, la Chine est un concurrent sérieux dans les routes. C’est pourquoi Olam, la compagnie singapourienne diversifie les domaines d’activités: forêt, agriculture, santé, transports, logistiques au point de s’emparer de l’aéroport actuel de Libreville.
« Nous avons besoin d’être accompagné pour relancer nos investissements », a déclaré le directeur général de Total Gabon. Pourtant, les exportations gabonaises, c’est 80% avec les Hydrocarbures et 5% de minerais.
L’attente demeure : quand Comilog portera-t-elle sa production de manganèse de 4 à 7 millions de tonnes à l’horizon 2023 ?