Mercredi dernier à Oyem, c’est par un concert de youyous chaleureux mêlé de fierté, les femmes cadres du Woleu-Ntem, de toutes les obédiences politiques, ont manifesté leur gratitude à l’endroit d’Ali Bongo Ondimba, le président de la République. Cette liesse vient du fait d’avoir nommé aux prestigieuses fonctions de Premier ministre, chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda. A ce jour ce fait inédit est une première.
Par Obam D’EBOMANE
Cette distinction particulière a trouvé un écho et une satisfaction auprès de la gent féminine du Woleu-Ntem. Elles sont venues des cinq départements, se réjouissant de cette nomination qui, selon elles, enflamme les cœurs de l’ensemble de la population genre. Par la voix de leur porte-parole, Blandine Minkué Essono, les intéressées voient en cette promotion une forme de valorisation, par le numéro un gabonais, de la décennie de la femme gabonaise, « qui prend forme et se concrétise chaque jour un peu plus ».
Les femmes du Nord ont ainsi encouragé le chef de l’État à « poursuivre les efforts inlassables, pour la promotion de la femme ». Non sans ajouter que la gent féminine woleu-ntemoise soutient fermement la politique de l’Égalité des chances menée par le chef de l’État.
Selon Blandine Minkué Essono, la nomination historique d’une Première ministre, porte également la marque de la première dame du pays, Sylvia Bongo Ondimba. Cette dernière, a-t-elle indiqué, a toujours « plaidé sans relâche, auprès de son illustre époux, pour le rayonnement de la femme gabonaise. Que cette défenderesse de la cause féminine trouve ici, la profonde gratitude des femmes cadres du Gabon, en général, et celles du Woleu-Ntem, en particulier ».