Le préavis de deux mois qui leur a été accordé ayant expiré. Les autorités municipales de Libreville, sous la houlette du premier maire adjoint, Serge William Akassaga ont mis à exécution les fermes instructions préalablement données. Ainsi donc samedi 1er Août une opération de déguerpissement et des destructions a été menée sur le site de Mindoubé 1 spécifiquement dans la zone protégée de la mangrove. Au-delà du fait que la mangrove est protégée de par son rôle vital pour la biodiversité et la reproduction des espèces halieutiques. Le site en lui-même est classé non aedificandi par la mairie centrale de Libreville.
Par Obame D’EBOMANE
Les mesures prises par les autorités municipales de Libreville ont été appliquées avec détermination et sans exception car elles avaient consenties à la demande des squatters d’un délai afin qu’ils puissent quitter les lieux sans perte et sans dommage. Cette générosité accordée et une fois le terme échu.
Le maire Serge Williams Akassaga en se déportant sur les lieux trouvera que les résidents illégaux ne s’étaient guère exécutés. Ainsi donc, il fera procéder à la destruction de toutes les habitations de fortune érigées sur le site protégé de Mindoubé 1. Les autorités municipales démontrent par cette action que plus jamais place ne sera faite au laxisme et au désordre.
Une action de pédagogie préventive avait été faite en amont sans être respectée. Il fallait imposer la rigueur de la loi et la détermination de l’équipe municipale afin que d’autres initiatives illégales et répréhensibles ne prospèrent.
Le maire S. W. Akassaga, pour édifier les uns et les autres, a déclaré : ‘’Il y a un mois et demi nous étions ici sur ce site. Nous avons adressé aux résidents des mises en demeure pour leur signifier de déménager dans les plus brefs délais. Il leur a été accordé un délai d’un mois à leur demande. Aujourd’hui il était temps que nous venions avant l’arrivée des grandes pluies dégager ce site qui a été construit dans la désobéissance totale des lois internationales et des lois nationales qui prônent la préservation de l’environnement de la mangrove au Gabon’’.