Le ministre de l’Energie et de l’eau, Pascal Houangni Ambouroué, par des propos clairs et limpides, à l’accent caustique et réfléchi a sèchement rabattu le caquet du trublion député français, Bruno Fuchs. L’élu de la commune de Port-Gentil, fait ici œuvre utile et prouve dans le même temps, qu’autour d’Ali Bongo Ondimba se dressent des remparts et des sentinelles.
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Lors du récent passage à l’Assemble Nationale du nouveau Premier Ministre français Jean CASTEX, le Député du MoDem Bruno Fuchs a au cours de cet exercice démocratique fait parler de lui de la manière la plus surprenante. En effet au moment où la réciprocité s’impose de plus en plus comme le nouveau postulat qui régit les relations entre les États Africains et la France sous l’impulsion du Président MACRON, je suis estomaqué de voir avec quelle légèreté un Acteur Politique dépositaire de la souveraineté de sa base électorale parle de l’Afrique et ses Chefs d’Etats.
A croire que la fonction Présidentielle est sacralisée en Occident et devient banale lorsqu’il s’agit de l’Afrique. M. Bruno Fuchs vous voulez parler du malaise sanitaire dont a été victime Son Excellence Ali Bongo Ondimba, parlons-en. Je rappelle que depuis son malaise en Octobre 2018, le Chef de l’État Gabonais s’est toujours montré à son peuple, d’abord lors de sa convalescence à Rabat au Maroc et contre toute attente, alors qu’aucune contrainte constitutionnelle ne l’obligeait, il a délibérément décidé de se monter à nouveau aux Gabonais dans le cadre de la traditionnelle allocution de fin d’année le 31 Décembre 2018, soit trois mois après son AVC qui est une maladie bien connue en France. Depuis cette période, il a subi une longue convalescence qui n’a pas entravé son engagement Républicain au sommet de l’État.
Le peuple gabonais à l’unisson s’est mis en prière pour son Chef, afin de lui apporter tout son soutien en cette difficile épreuve. C’est avec effervescence que ce peuple dans toute son entièreté a rendu grâce à Dieu pour le retour définitif d’ALI BONGO dans son pays avec le plein usage de toutes ses facultés motrices, linguistiques et cognitives. Depuis son retour, Monsieur le président n’a manqué aucune obligation constitutionnelle. A titre d’exemple, il préside tous les Conseils des Ministres avec une fréquence d’au moins un Conseil par mois, il a présidé le conseil supérieur de la magistrature, il a présidé aux côtés de ses Homologues le Sommet des Chefs d’États et de Gouvernements de la CEEAC.
Depuis la pandémie du coronavirus tout le Gabon voit l’intense activité du Président de la République en faveur de l’amélioration des conditions sociales des populations en cette Période de crise sanitaire mondiale. Plus récemment, il a reçu le chef de la Représentation de l’Union Européenne et l’Ambassadeur de France au Gabon avec qui il a discuté certainement des enjeux stratégiques de la coopération multilatérale et bilatérale au bénéfice du Gabon et ces Partenaires privilégiés. Donc il n’y a aucun problème au sommet de l’Etat au Gabon. Alors, si notre ‘’héroïque’’ député veut parler de transparence dans la publication des bulletins de santé des Chefs d’Etats, alors il s’est donc maladroitement fourvoyé car à la matière la France n’est pas forcément un exemple.
Le Président François Mitterrand, Grand Homme d’État dont la vision politique axée sur la sociale démocratie a considérablement influencé mon idéal social au cours de mes longues années d’étudiant, de bénévole humanitaire et d’acteur de l’univers financier en France et ailleurs en Europe. Aujourd’hui cette vision humaniste de l’héritage du 4e président de la 5e République a motivé mon engagement politique, bien que longtemps malade au cours de ses deux mandats n’a jamais publié son vrai bulletin de santé aux français. Mieux cette situation a presqu’été érigée en secret d’Etat sans que ça ne pose problème dans la vie publique française.
Au prétendu nom de la transparence ou de la morale politique pour les dépositaires de l’autorité de l’État aucun acteur politique français n’a stigmatisé le Président Mitterrand. Cet acharnement sur le Chef de l’Etat gabonais me paraît inopportun et dangereusement contreproductif pour la bonne marche des liens privilégiés entre les Républiques Sœurs de la France et du Gabon surtout pour les peuples frères de la France et du Gabon.
En ma modeste qualité de député à l’Assemblée Nationale du Gabon, je condamne cet écart de langage du député Bruno Fuchs tout en faisant confiance au Gouvernement Français qui je le sais ne fera pas échos de cette maladresse diplomatique regrettable.
A en témoigner par la posture du ministre français des affaires étrangères Jean Yves Le Drian qui en réponse à ce député a complètement et ingénieusement fait fi de la malencontreuse et maladroite allusion au Chef de l’Etat gabonais au nom des liens d’amitiés historique et stratégique entre la France et le Gabon. Le jeunes du Gabon disent face à ces propos d’une autre époque # laissez-nous avancer
Source: Com MEE