C’est le mardi 03 décembre 2019 que les députés ont voté en majorité, la validation du projet de budget de l’Etat pour le compte de l’année 2020. . La cérémonie a été rehaussée par la présence des membres du gouvernement avec en tête de fil le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé. La séance plénière a été présidée par Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée Nationale.
Par Obam D’EBOMANE
Mis en consultation au sein de la commission des finances et de la comptabilité publique, ce projet budgétaire a eu un écho favorable de 106 députés sur les 121 présents dans la salle. Les prévisions budgétaires prévoient une enveloppe globale arrêtée en recettes et en dépenses 3330.773.722.478 francs CFA. Ce budget permettra au gouvernement de poursuivre les grands chantiers de développement initiés et la modernisation du service publics.
Il nous a été donné de constater que lors de la séance plénière, le débat était contradictoire entre les députés de la Majorité qui ont massivement voté et ceux de l’opposition qui ont exprimé leur contestation quant aux chiffres avancés.
De nombreux groupes parlementaires de l’opposition ont estimé que ce budget parait assez élevé, en référence aux faits constatés dans l’exécution des anciens projets de texte.
Séraphin Davain Akouré, député du premier siège de la commune de Lambaréné et président du groupe parlementaire du parti d’opposition ‘’Les démocrates (LD) a fait savoir que : ‘’Le gouvernement que nous avons en face de nous, avait prévu une croissance de 5,6%, mais la réalité est de 2,1%. En 2018, il a était prévu 6,3%, mais la réalité nous amène à 0,8%. Il est donc évident que l’année budgétaire 2020 ne va pas déroger à la règle’’.
Le groupe parlementaire du Parti au pouvoir s’est dit quant à lui optimiste sur la capacité du gouvernement à répondre aux besoins des populations.
Martin Mablala, le président du groupe parlementaire du PDG, a mentionné que : ‘’Les députés membres du groupe parlementaire PDG à l’Assemblée nationale s’engagent résolument à accompagner le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement sur ce chantier avec honneur et plaisir’’.
Très prochainement, le tour reviendra aux sénateurs d’examiner ce même projet de loi de finances avant son adoption définitive. Il faut noter que conformément à la loi, l’intervention du Sénat est attendue avant le 31 décembre 2019.