IL aura été sans concession et en donnant raison aux usagers du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) qui se plaignent, entre autres, du mauvais accueil qui leur est réservé au sein de cette structure, et de la désinvolture de certains personnels soignants qui est manifeste et absolument blâmable.
Par Franck Mohamed
De toutes ces observations peu élogieuses à l’endroit du corps médical, le ministre de la Santé, Max Limoukou, a réuni l’administration et le personnel soignant de cet établissement sanitaire, ainsi que l’ensemble des chefs de service des structures sanitaires publiques de Libreville.
Pour le Docteur Max Limoukou, il s’agissait de s’enquérir de la situation des hôpitaux publics et des raisons des récriminations persistantes des patients. Lesquelles, selon lui, ternissent l’image de la maison santé. Échangeant avec les responsables des structures sanitaires publiques, il a promis de trouver des solutions aux maux que pointent les usagers. « Trop de récriminations sont faites aux praticiens. Le personnel m’a édifié sur les différents problèmes auxquels ils font face. Dans les jours à venir, nous trouverons des solutions, afin que les malades soient correctement pris en charge », a indiqué le ministre de la Santé.
Le ministre est déterminé et entend poursuivre ces échanges avec les responsables des différentes structures sanitaires publiques, à l’instar du Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), du Centre hospitalier régional de Melen (CHRM), et de toutes les autres structures.