Alexandre Barro Chambrier nous a servi une de ses soupes indigestes comme d’habitude. De grandes louchetées de récriminations, assorties d’une certaine souplesse à peine feinte, qui nous laisse croire que la radicalité est en train de belle et bien se fissurée. Si ce n’est pas un appel du pied, ça y ressemble étrangement.
Par Obame D’EBOMANE
Le prétexte à tout cet étalage de savoir, serait le bilan dressé par leurs éminences du Rassemblement pour la Modernité sur la décennie du Président Ali Bongo Ondimba à la tête du Gabon.
On ne saurait parler ici, d’un constat biaisé car le parti-pris et le déni étaient les éléments fondateurs, qui ont guidé cette réflexion.
A l’écoute de ce réquisitoire à charge, une question se pose mais dans quel pays vivent Barro Chambrier et la poignée de compagnons qui lui restent? Le gros des troupes ayant suivi ou plus exactement choisi de continuer avec Michel Menga.
Une telle cécité volontaire et cette obstination farouche de nier, l’évidence d’un Gabon en mouvement dynamique, se dotant d’infrastructures et se bonifiant sur les plans législatifs, économiques et sociaux, tout autant que sur beaucoup d’autres secteurs. Seul le RPM de Barro chambrier ne l’a pas vu.
N’étant plus à une contradiction près, le chef de file des rassembleurs va nous jouer, et ce avec des trémolos bien vibrant dans la voix, la sempiternelle rengaine sur la nécessité de se parler entre filles et fils du Gabon.
Le miroir déformant du RPM, voyant des gabonais s’entre-déchirer aussitôt, le Barro Chambrier va déclencher l’alerte, sur les menaces qui guettent notre vivre ensemble.
En fait, il faut juste rappeler à ABC, comme le surnomment le peu d’afficionados qui lui reste : Le Gabon est en paix. Les gabonaises et les gabonais kongossent allègrement. Et à titre de rappel, cher Barro désemparé, pendant les dix ans du magistère d’Ali Bongo Ondimba, un bond qualitatif et quantitatif a été accompli et ce dans tous les domaines même s’il reste beaucoup à faire mais ceci est valable ici comme ailleurs.