Le maire de Libreville et son staff ont décidé de rendre commode l’espace public urbain. Plus aucune transgression, ni travers ne seront tolérés.
Par Teddy Ossey
Le domaine communal est la propriété exclusive de la mairie centrale. Il n’y aura plus d’anarchie dans les occupations ou les installations. Toute acquisition de parcelle non conforme sera frappée de nullité et connaitra simplement un retour dans le foncier municipal.
En se rendant au marché Mont-Bouet hier, Léandre Nzue a pris attache avec les commerçants. Par des préceptes simples, il a recommandé à tous, l’observance stricte des dispositions légales arrêtées par l’autorité municipale. Aux commerçants exerçant abusivement sur les trottoirs, le Maire leur dira de se trouver des espaces à l‘intérieur des marchés car leur activité gène la circulation sur les trottoirs or les trottoirs sont réservés exclusivement aux piétons.
Vous serez mes amis si vous, vous pliez à cette règle mais par contre ceux qui ne le feront pas essuieront les rigueurs de la loi. Conciliant et pédagogue, le Maire de Libreville va suggérer aux commerçants de se constituer en association afin de bénéficier d’une meilleure gestion d’espace et ainsi de vendre leurs marchandises convenablement tout en respectant les prescriptions de l’autorité municipale.
En somme de cet échange, l’on peut conclure que le Maire a appliqué la maxime : Aidez- nous à vous aider. Cette fermeté de ton mais toujours avec courtoisie a été déclinée partout où s’est rendu la délégation municipale. Par contre à l’endroit des propriétaires des garages spontanés et anarchiques, le Maire s’est montré impitoyable, inflexible et sans concession.
Ce phénomène sera purement et simplement éradiqué et une attention particulière sera portée à la conduite énergique de cette opération. Une visite inopinée sur le site de Clean Africa et d’Averda, conduira Léandre NZUE à rappeler aux responsables de ces structures, l’obligation qui leur est faite, de libérer les installations sur lesquelles elles sont installées. Cette base est propriété de la municipalité.
Une injonction par voie d’huissier de justice leur a été portée car ne s’acquittant pas de leur loyer. Parce que l’édile de Libreville souhaite offrir à ses administrés un cadre de vie excellent et harmonieux alors il s’attaque à toutes les aspérités qui ne concourent pas à cet objectif.