Nous pouvons imaginer aisément que ce déferlement de likes et commentaires qui inondent la toile aujourd’hui n’était guère ce que souhaitait Monsieur Jules MBELE ASSEKO ci- devant le Maire de la commune de Bitam.
N’écoutant que son intégrité et sa probité morale. Il a décidé de traduire en acte l’une de ses promesses de campagne. Et aussi pour rassurer les hautes instances du parti démocratique gabonais que le choix porté sur sa personne était mérité.
Ainsi donc Monsieur le Maire va dans un premier temps s’attaquer à l’insalubrité et commencer à donner par là des gages d’une nouvelle ère dans cette arène de la fronde qu’est la capitale départementale du Ntem.
N’avait-il pas promis de l’emploi aux jeunes de sa commune lors de la campagne ? Bien sur que si ! Alors il se décida à pondre un édit dont le contenu fait jaser. En fait que dit cet oukase : Simplement que dorénavant et désormais dans la bonne vieille ville de Bitam seuls les gabonais devraient exercer le métier de taximan et de clandoman.
Cet arrêté qui est salué et applaudi par les habitants de Bitam va connaître un sort autre par les internautes. Certains y voient de la stigmatisation et de la xénophobie. D’autres trouvent que par là le Maire de Bitam a ouvert une brèche qui permettra désormais l’autonomisation des jeunes en les préservant de la précarité.
Ils renchérissent en affirmant qu’il est plus que nécessaire que certains pans de l’activité et certains segments ne peuvent revenir qu’aux seuls nationaux. Le débat est âpre sur la toile. Pour ma part je ne vois qu’un élu qui tient sa promesse de campagne. Fait rarissime et qui mérite d’être souligné et encouragé. C’est aussi une marque de respect à l’endroit des populations dont il porte les suffrages.