Mardi 29 décembre 2020, l’épilogue du feuilleton de l’hôtel de ville de Libreville connaîtra sa suite avec l’élection du Maire central.
Par Franck Mohamed
Au moment où Madame le Gouverneur convoque le conseil municipal de la capitale. Il faut aux différents conseillers municipaux tous groupes politiques confondus, analyser et apprécier avec lucidité et honnêteté les causes, qui ont conduit et à l’incarcération de l’ex édile et à l’instauration de l’intérim.
La mairie de Libreville était au bord de la cessation de paiement, et il serait fastidieux d’énumérer ici tous les abus et travers à l’origine de ce marasme. Quand les dispositions statutaires accordent au maire de Libreville un nombre de 24 conseillers, mais avec Léandre Nzué, ce chiffre a pris l’ascenseur. On dénombre 287 conseillers et il est aisé de déduire, que tous les chapitres budgétaires et financiers subissaient les mêmes assauts.
Le maire intérimaire en très peu de temps, à sauver l’institution municipale, en appliquant l’orthodoxie financière et mettant de la rigueur et de l’ordre dans le fonctionnement de la grande maison. Reconnaissons, qu’il n’y avait auparavant qu’une cohorte de touristes amicaux et filiaux en safari financier. Il faut se saisir de l’opportunité de ce conseil municipal extraordinaire pour tordre le cou aux incantations funestes des chantres de l’immobilisme. Devrait- on s’exonérer de la compétence et la probité, pour verser dans des schémas obscures et rétrogrades?
Comment accepter qu’on puisse être suffisamment gabonais pour être Maire adjoint à l’hôtel de ville de Libreville et même Maire d’arrondissement, et extraordinairement dans le même temps ne pas être assez gabonais afin d’être Maire central? Cette incongruité est une offense constitutionnelle, et une insulte à notre commune conscience citoyenne et républicaine.
Nous disons aux conseillers municipaux, que vous avez des éléments éloquents d’appréciation sur lesquels basé votre choix, pour une Mairie gérée dans la rigueur, la probité et la transparence.