Bien qu’il soit établi que l’union sacrée autour de Covid-19 ait donné lieu à une trêve et à une douce mise en parenthèse de la querelle politicienne, il y a ça et là des récriminations plus ou moins véhémentes, même si la tonalité n’est pas la même chez ceux qui haussent le ton.
Par Obame D’EBOMANE
De Dieudonné Milama qui appelle à une refonte complète du gouvernement, au général Jean Boniface Assélé qui lui est sans concession et sans complaisance. Nous pouvons continuer en citant Luc Begone Nsi, dont l’analyse globale de la situation est une condamnation sans réserve, ni ambiguïté.
Trop de mouvement dans le corps administratif ainsi que des changements en profondeur dans l’appareil sécuritaire et pour finir, un reprofilage législatif semble nourrir et soulever questionnement et inquiétude. Et parce que l’adage populaire nous instruit qu’il n’y a jamais de fumée sans feu, il est urgent qu’une voix autorisée vienne à éclaircir les zones d’ombres et taire les incertitudes.
L’absence de parole est un accélérateur incandescent créant le doute et les interprétations.