La vérité toujours éclabousse les hypocrites
Nous avons à nourrir de sérieuses inquiétudes pour notre démocratie. La volée de bois vert autant que l’incompréhensible indignation orientée par certains compatriotes en s’en prenant au Maire de Libreville sur des propos sciemment et perfidement sortis de leur contexte nous laisse pantois.
Par Obame D’EBOMANE
Cette exploitation mesquine et honteuse pose la question toute simple de ce que nous faisons de nos choix idéologiques, de nos convictions et somme toute des attentes que ceux-ci induisent inexorablement.
Il y a pèle mêle mauvaise foi, aigreur et rancœur. Qu’on ne vienne pas nous dire ici que clamer son attachement au parti démocratique gabonais est devenu péché mortel. De même que d’affirmer loyauté et fidélité en la personne du président de la république, Ali Bongo Ondimba, vaut désormais bannissement dans le meilleur des cas sinon carrément le bucher.
Nous entendons des récriminations et des condamnations d’une incongruité affligeante. Que veut-on nous faire croire. Serait-on plus gabonais lors que l’on se revendique de l’opposition et l’on est déchu de cette prérogative dès l’instant que l’on se reconnaît militant du parti démocratique gabonais. Souhaiter la victoire du candidat de son choix aux prochaines présidentielles ne peut justifier cette ire et ce déversement de fiel et de haine.
Léandre Nzue, le maire de Libreville est loin d’être honni par ses administrés bien au contraire. Nous devons à la vérité, de dire que derrière cette cabale ignominieuse et cette campagne de haine ourdie par des aigrefins et autres pilleurs de la république. Le véritable crime commis par Léandre Nzue, est le fait qu’il ait réussit à obtenir la rétrocession des prérogatives de la collecte des ordures aux municipalités. Nombres de personnalités qui se sucraient et s’empiffraient impunément, sur ce secteur au travers des prestataires douteux, voient le lait et le miel désormais hors de leur écuelle. Ainsi toute honte bue, ils lancent leurs hordes vengeresses contre l’édile de Libreville. Leur cupidité n’a d’égale, que le peu de cas qu’ils font du bien-être et du confort de vie des gabonaises et des gabonais.
Tous leurs prétendus arguments, de même que cette indignation feinte, par une morale bien-pensante de pacotille ne trompent personne. Et pour 2023 que chacun affûte ses armes !