Nous avons envie de nous exclamer diantre ! Qu’avons-nous au bon dieu ? Hier, nous apprenions que des compatriotes se sont autorisés à vendre à un tiers, un bien d’intérêt général, et qui plus est d’utilité publique, dont la vocation est l’encadrement et l’épanouissement de la jeunesse gabonaise.
Par Obame D’EBOMANE
C’est au cours de la visite d’inspection effectuée par le maire Serge Williams Akassagha, que nous allons apprendre que le site du centre social préscolaire de Lalala n’était plus propriété de la municipalité de Libreville. Et c’est ici, que l’énormité de cette annonce, va soulever en nous indignation, réprobation et colère. Quoi dans ce pays, il se trouve des compatriotes à la cupidité criminelle, qui peuvent en toute conscience sacrifier la jeunesse gabonaise, en faisant commerce de ce que le contribuable a dédié à la formation et à l’accompagnement de celle-ci.
Notre répulsion est d’autant plus grande, que le crapuleux acquéreur s’autorise à ester en justice l’autorité publique. Dans quel monde sommes-nous ? Ce libanais qui jouit de notre hospitalité et abuse de notre générosité, nous fait l’affront et l’insulte d’un litige foncier. Nous réclamons et exigeons, que tous les aigrefins, sacripants et indélicats mêlés de près ou de loin, à cet acte de haute trahison soient dénoncés sur la place publique. Oui ! Tant de mépris et d’humiliation nous rend intransigeant. Vous nous voulez xénophobes. Alors nous le revendiquons, car nous ne laisserons jamais, notre Gabon devenir cette serpillère sur laquelle le premier va nus pieds, de petite vertu et de sombre moralité viendrait se la jouer.
Nous plaçons notre foi et notre confiance, en la parole du maire Akassagha, qui promettait que pareille forfaiture ne saurait prospérer. Oui ! Le domaine communal est de son ressort.