Ce qui se passe au centre des libéraux réformateurs aujourd’hui ne peut surprendre, que ceux qui veulent l’être. Nul besoin d’énumérer les heurts et les différences d’approche politique, ainsi que, des appréciations stratégiques.
Par Obame D’EBOMANE
La succession ne s’est jamais réellement faite. Lorsque le docteur Nicole Assélé et les autres pensent par malice et subtilité avoir évincé le vieux général, en le
rendant aphone de par la création d’un poste à l’énoncé ronflant et au prestige encombrant.
Tonton associé avait fait mine d’accepter, mais sans jamais véritablement lacher les brides du parti du cabaret des artistes. Les sorties enflammées, de même que, les diatribes virulentes contre le partenaire Pdg tout comme les envolées équivoques, envers la première des institutions : le président de la république, ont fait accélérer le processus de mise à l’écart du patriarche.
Par d’incessants coups de boudoir, le président fondateur du CLR, est souvent revenu à la charge pour recadrer la nouvelle direction, dont il trouvait la ligne totalement
déviationniste. En réalité, un bicéphalisme qui ne disait pas son nom, s’était bel et bien installé à la tête du CLR.
On serait tenté de croire, que la récente opération de charme menée par le docteur Nicole Assélé avec certains de ses soutiens envers le PDG constituerait le délit qui vaut suspension mais non.
La vérité viendrait, de ce que le général ayant décrété, que lors des prochaines élections présidentielles de 2023 et pour la première fois, le centre des libéraux réformateurs présentera son propre candidat face à celui du parti démocratique gabonais l’ex allié naturel, mais désormais honni par Tonton Associè. Cette posture ne révèle-t-elle pas une vengeance tardive? On pourrait croire à juste titre, que Jean Boniface Assélé, n’a jamais véritablement digéré son éviction du PDG, par Jacques Adiahénot le secrétaire général d’alors. Si Paul Biyoghé Mba et Maître Mayila ont
su dissimuler leurs rancœurs.
Cela n’est pas le cas du général, qui malgré les années tient à jouer un tour pendable à ses pédégistes, qui l’ont ostracisé et banni. Comment faire le deuil du départ d’Eloi Nzondo, que ces félons de Louis ont catapulté dans la haute hiérarchie du parti des masses. Non, il y a des blessures, que ni le temps, ni les circonstances ne peuvent cicatriser. D’ici trente jours un autre épisode surviendra.