La récente sortie du président du groupe parlementaire PDG à l’assemblée nationale, a soulevé une vague de réprobations et d’indignation. Elle a en outre, créé un étonnement dans l’ensemble de la classe politique nationale. Cette prise de position de Martin Mabala, est l’illustration parfaite de la fausse bonne idée.
Par Obame D’EBOMANE
Quel est ce danger imminent qui menacerait le premier ministre, Julien Nkoghe Bekale ? On ne sait pas trop bien situer, vers qui est tirée la salve ? Mabala, aura beau tenter de noyer le poisson dans un fatras de suggestions alambiquées et de présomptions confuses mais personne n’est dupe !
La mission principale ici, est de sauver le soldat Julien. Comment nous convaincre, que l’appel à la démission du premier ministre, qui est une antienne et une constante sur les réseaux sociaux, aurait brusquement poussé le groupe parlementaire PDG à l’assemblée nationale, à se fendre de cette déclaration ? Il faut apprécier cet acte déconcertant avec lucidité.
Car, il est somme toute préjudiciable à la discipline du parti et plus grave encore constitue une injonction à celui, qui par la constitution, jouit du pouvoir discrétionnaire de nommer ou de renvoyer un premier ministre.
Le rappel des faits, alléguant de la légitimité de Nkoghe Bekale, égrené et clamé par Martin Mabala pose un diktat et rend par là même, toute décision contraire, maladroite et inappropriée. Nous ne prêchons pour aucune chapelle. L’invraisemblance autant que la hardiesse de l’acte posé, nous ont conduit à nous interroger.
Tant de témérité, à se poser et s’imposer en rempart et en armure, laisserait croire, que les premiers ministres sont désignés par la pression des réseaux sociaux et que, celui qui, les nomme le fait sous influence. Excusez-nous du peu ! Mais cela nous ne pouvions pas simplement le tolérer, ni l’accepter. Et comme le chantait le poète : Pauvre Martin, pauvre misère…