Tels des vautours un aéropage hétéroclite et vindicatif s’est constitué pour porter plainte au coordinateur général des affaires présidentielles, le nommé Nourredine Bongo Valentin. Il nous est conté que ces justiciers impénitents se sont rendus tour à tour à la Commission Nationale de Lutte contre l ‘Enrichissement Illicite, à l’Agence Nationale d’Investigation Financière. Et enfin ils ont déposé leur littérature inquisitrice et inconséquente auprès du procureur général de la république.
Par Obame D’EBOMANE
Seulement voilà, les faits qui fondent leur initiative et nourrissent leur courroux sont à ce jour, non qualifiés par aucun service compétent. Tout ce toutim, aussi ahurissant qu’invraisemblable viendrait d’un kongossa, comme seul ces gens- là savent en inventer. Il se raconte qu’un certain soir, à une certaine heure, une certaine voiture noire et ici la couleur est de circonstance, avec à son bord certains éléments de la garde républicaine, aurait été saisie par des pandores. Par le hasard qui est l’ange des gendarmes. Mazette ! Voilà qu’il est découvert un nombre indéfini de sacs, remplis de tunes, en veux-tu, en voilà.
Confondus par les fins limiers. Les certains agents de la garde républicaine, se seraient mis à table et comme des jouvencelles apeurées, lâchèrent le nom de leur commanditaire. Et c’est ici, que tout cela devient cocasse et ubuesque. Car tenez-vous bien : Ils murmurèrent dans un souffle presqu’inaudible : Nourredine Bongo Valentin ! La suite serait délectable, mais des fois, il nous faut être sérieux.
Il n’en fallait pas plus à Jean Remy Yama, Georges Mpaga, Marcel Libama et à leurs afficionados, pour déclencher une vendetta et lancer un dard, qu’ils espèrent plus virulent, que celui du scorpion que nous connaissons. Franchement, c’est quoi cette croisade de l’absurde et ce Don quichottisme niais. Bon Sang ! Mais réveillez-vous…