Après le discours à la nation du Chef de l’Etat et les mesures d’accompagnement annoncées, il faut dire que la population gabonaise dans son ensemble a approuvé cette volonté du numéro Un gabonais d’être aux côtés de ses compatriotes. Les sommes annoncées autant que les différentes dispositions à fortes doses sociales vont soulager et fournir un quotidien meilleur pour les plus fragiles d’entre nous.
Par Obame D’EBOMANE
Au détour de cette implication personnelle d’Ali Bongo Ondimba, au moment où la nation est face à une inquiétante situation. Il se trouve des compatriotes qui tout en applaudissant les initiatives présidentielles vont y mettre quand même un bémol. En souhaitant que l’on élargisse nombre de prisonniers incarcérés par le fait évident aujourd’hui des dégâts que causent la proximité et la promiscuité.
Certes, et cela est connu de tous, l’univers carcéral est en surpopulation. La propagation y trouverait un terreau des plus fertile et les conséquences ne peuvent être que létales. Quoique généreuse et même de bon sens, cette proposition de relaxe pose le problème des critères qui détermineront le choix à faire.
Pourquoi donnerait-on un droit à l’espérance à certains si dans le même temps d’autres sont confiés à un sort hasardeux voire aléatoire. Il nous est apparu que le souhait émis concernait en fait certains prisonniers. Comme si le covid 19 était devenu le prétexte à tout.
Encore une fois nous reconnaissons la pertinence de cette préoccupation qui mérite réflexion et analyse. Il faut simplement se garder de travestir ce qui peut susciter un intérêt certain et pourquoi pas donner lieu à un consensus.