C’est absolument inouï, cette propension que nous avons à attendre que le mois de décembre soit désormais le crépuscule de la carrière des uns au sein du gouvernement et dans la haute administration pour d’autres.
Par Obame D’EBOMANE
Les rumeurs et le kongossa annoncent déjà le départ de bon nombre de ministres de la première fournée de Dame Ossouka Raponda. Ceux là qui ont quatre yeux et qui savent tout. Ils nous disent que nous serons bien au-delà du simple jeu de chaises musicales. Un réel chambardement est à venir. Ils prophétisent sur le retour de certains camarades ayant essuyé les foudres de l’ordre ajevien. A ce qu’il paraît une lutte âpre est engagée là-haut dans les différents cercles de décisions et de désignation.
Certains ditengus très introduits affirment qu’au regard du très grand nombre de hauts fonctionnaires à l’indélicatesse prouvée par la Task Force et à la succulence des juteux postes à pourvoir. Il y a match. Alors nous disons qu’il faut se garder de déshabiller untel pour habiller un autre. Les sentences et les châtiments contre ces chenapans doivent être de nature à décourager et annihiler à jamais toute intention malveillante sur le bien commun. Et comme disait le poète qui sème le vent récolte la tempête. Nous leur souhaitons une moisson funestement abondante.