Ce mercredi dernier, le Parti démocratique gabonais (PDG) par la voix de sa porte-parole, Estelle-Flore ANGANGOU a eu des mots assez forts contre les propos inconsidérés et discourtois tenus par Jean PING à l’endroit d’ALI BONGO ONDIMBA.
L’adresse de l’homme d’Omboué évoque ce qu’il a toujours pensé et qui ne se justifie plus. Dans un pays de Droit, la retenue est de mise. Il est allé dans ses élucubrations jusqu’à parler d’un homme en prison qui a des servitudes et des bannissements avec la justice. C’est à cet homme qui ne peut lui répondre qu’il va s’abreuver pour bâtir ses arguties.
Avec quelle récolte, des invectives, comme il les a habitués à du coq-à-l’âne ! En réalité, on lui a trop laissé cette latitude, parce que se prévalant être élu : ce mensonge ne doit plus nous faire oublier que la Cour Constitutionnelle a déjà tranché… Que vous soyez noirs, jaunes ou blancs, les gens de cet acabit doivent respecter les décisions de la haute juridiction ou se taire !
Estelle-Flore ANGANGOU trouve que le seul à s’agiter durant l’absence d’ALI BONGO, c’est PING. Il appelle à la marche, à la grève générale et à la démission de la présidente de la Cour Constitutionnelle, et le PDG ne peut plus tolérer ces sarcasmes : » la ligne rouge est franchie ce samedi 15 décembre ! »La porte-parole considère que lui et ses partisans ont abaissé le débat politique par des discours tranchés alors que se minuscules troupes ne croient plus en lui.
Pourtant, faisant allusion aux propos que PING attribuerait à Laurent GBAGBO, l’oratrice du jour estime que l’auteur est » coutumier du fait ». Rien ne peut étonner ce qui se ressemble pour s’assembler. Combien de fois ne s’est-il pas attaqué à d’autres chefs d’Etat africains pour des fortunes diverses. Qu’a-t-on fait de la retenue ? Enfin, elle a fait appel à la responsabilité face à la nation et à l’histoire en vue de rejeter ces discours haineux et improductifs.