Partis comme de preux chevaliers et convaincus de leur mission les inénarrables sieurs que sont Jean Rémy Yama, Georges Mpaga, Marcel Lebama et Malanda Ghislain souvenez-vous, ils avaient saisi les tribunaux, afin d’ester en justice le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddine Bongo Valentin.
Par Obame D’EBOMANE
La plainte reposait sur des délires fantasmés et des visions fictionnelles, que seuls nos braves adeptes du « Don quichottisme » voyaient en preuves concrètes et irréfutables.
Nous devons ici, louer la patience des magistrats et le respect qu’ils ont pour tous les justiciables. Dans ce cas précis, ou tout n’est qu’affabulation et mensonge, afin de calomnier et de souiller la réputation ainsi que l’honorabilité du coordinateur général des affaires présidentielles. Etant donné le grotesque et le ridicule de leur plainte. Ils pouvaient très bien y ajouter le véritable motif, qui motivait la grossièreté autant que l’incongruité de leur démarche le délit de patronyme et de filiation.
De partout leurs afficionados égarés se répandaient en rumeurs sottes et niaises. Non, Noureddine Bongo Valentin ne saurait venir au tribunal car ceci et à cause de cela. Mais, voilà, il était bel et bien au tribunal. Et là un pan de leur construction chimérique s’est écroulé en entrainant la vacuité des faits supposés. Pas de preuves, pas de témoins. Confondus dans leurs errements et perdus dans ce filandreux mirage qu’ils ont volontairement pris pour la réalité. Le procureur fini par les ramener au vrai et au concret. Le tribunal juge les faits et non les divagations. Et si jamais demain, ils étaient poursuivis pour diffamation ?