Nous vous livrons in extenso, la déclaration faite hier mercredi 15 janvier 2020, par Monsieur Serge William Akassaga Okinda, homme politique au cours d’un point de presse
Par Obame D’EBOMANE
Le contexte politico administratif actuel se résume en la détermination du Chef de l’Etat, via une justice libre et indépendante, à mettre un terme à la corruption qui gangrène notre pays et in fine la mise à mal des managers véreux qui n’ont pour identité, que les distractions des deniers publics à des fins égoïstes, comme quoi : ‘’la corruption n’a définitivement pas sa place au Gabon’’. Quelle interprétation logique aux gesticulations de l’opposition, via le chapelet d’évènements suivants :
Novembre/ décembre 2019
-Contestation anachronique et infructueuse du choix de Monsieur le Président de la République, sur Monsieur Nourredine Bongo Valentin, pour servir à ses côtés en qualité de coordonnateur Général des Affaires Présidentielles ; quid du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat ?
-Suspicion stérile quant à la sincérité de l’opération scorpion et de l’indépendance de la justice gabonaise, où en sommes-nous aujourd’hui, les indélicats de tous bords, sont-ils inquiétés ou pas ?
Janvier 2020
-Plainte de quatre (4) leaders de la société civil contre Monsieur Nourredine Bongo Valentin, pour de supposés faits de corruption active, corruption d’agent publics étrangers, blanchiment des capitaux, de criminalité financière en bande organisée ou encore d’association de malfaiteurs, avec pour base et fondement une histoire prodigieuse : ‘’la découverte d’une importante somme d’argent par des gendarmes dans un véhicule conduit par des agents de la garde républicaine, qui auraient laissé entendre que celle-ci appartiendrait au mis en cause par désignation’’ ;
La recevabilité de cette plainte tendancieuse, devrait être subordonnée à des éléments factuels crédibles ou juridiques. Autrement dit, comment rendre crédible des allégations aussi graves et diffamantes sans avoir la lucidité de s’interroger sur :
- L’identité du Chef d’Unité ;
- Le rapport circonstancié y relatif ;
- Le détail de l’importante somme d’argent et de sa réquisition ;
- Des éléments de forces armées qui procèdent à la fouille du véhicule de leurs collègues sans mandat spécifique, en espérant que la boussole garde son orientation d’antan ‘’ on devrait en rigoler !’’
Le partage ou la distraction des fonds recouvrés dans le cadre de l’enquête, par les membres de la famille présidentielle.
Comment est-ce possible alors que l’argent saisit par la justice est sensé rester sous scellé, en attendant la clôture et le rendu définitif des investigations judiciaires ?
En restant sérieux, nous relevons sans défiance, la volonté manifeste de stigmatiser, de médire et de noircir le Couple présidentiel et particulièrement le Coordonnateur des Affaires Présidentielles.
Cette philosophie de même que cette approche politique distractive de l’opposition a comme un goût de déjà vu et de déjà entendu. En effet, pour ne pas laisser renaître l’atavisme d’antan et donner du blé à moudre au moulin de nos détracteurs, nous devons banaliser leurs soubresauts et de rester focaliser sur l’essentiel, c’est-à-dire le développement de la maison Gabon et le bien-être de nos concitoyens.
Nous appelons donc à la vigilance et à la solidarité des acteurs alliés, pour rompre définitivement en pareille situation, avec ce mutisme qui s’assimile davantage à un soutien de la partie adverse.