Cette propension récurrente de certains acteurs dits de la société civile, à toujours crier au loup, devient lassante et fini par conforter l’idée, que leurs initiatives cachent d‘autres desseins. Le Gabon quoiqu’ils en disent est une république avec des lois et des principes, qui s’imposent à tous. Lorsqu’ une centrale syndicale fait volontairement le choix, d’ignorer et de passer outre les préceptes républicains. Il est dans l’ordre normal des choses, que les dispositions légales s’appliquent.
Par Obame D’EBOMANE
Dire que l’interdiction d’une marche, est la preuve d’une restriction des libertés publiques, est un peu fort de café comme on le dit. Il y a des procédures règlementaires établies pour exercer ce droit. Toutefois, les autorités qui ont la charge de veiller et de garantir la sécurité de tous, doivent apprécier avec précaution, l’opportunité des demandes faites. Après les tristes évènements, que le pays vient de connaitre. Ayons la lucidité, ainsi que, l’honnêteté intellectuelle, de reconnaitre qu’il y avait dans l’air, des risques évidents de débordements, à même de créer des troubles et semer la désolation.
Des casseurs et autres zélés pouvaient s’infiltrer dans les rangs des marcheurs et susciter le chaos. La fin de non-recevoir opposée par le ministère de l’intérieur, est une attitude de responsabilité, et non pas une quelconque forme d’autoritarisme facile et gratuite. En entendant les déclarations incandescentes, faites par les dirigeants syndicaux, on a tout lieu de se réjouir, de la mesure prise par les autorités. La paix sociale est un impératif, au-delà des petites frustrations et des récriminations égocentriques. Et pour finir, il existe bel et bien, d’autres cadres de discussions et de négociations. La république ne peut ni souffrir, ni s’offrir à la dictature de la rue. Les velléités liberticides trouveront toujours la loi pour les taire.