Décidément, on se perd dans cette course insensée à l’indocilité, dont certains se disputent la palme d’or. Nos braves gars des régies financières veulent absolument en découdre. Plus question de palabrer dans la sérénité. La machine s’est emballée . Plus de concession et vive la radicalité. Nous ne sommes pas loin du « pas de satisfaction, on gaspille ». Il ne nous appartient nullement ni de juger, et encore moins d’apprécier la pertinence de leurs revendications. Nous suggérons humblement de ne pas briser le fil du dialogue et de continuer dans l’accalmie.
Par Obame D’EBOMANE
Ici, nous retrouvons des compatriotes, qui ont établi la véhémence, l’outrance et l’irrévérence en mode de gestion sociale. Il n’y a pas citoyen, qui ne craigne l’incandescence et la virulence des ayatollahs de Dynamique Unitaire. Déjà, qu’il y a longtemps et même trop longtemps qu’ils ont fait fondre le syndicalisme et la défense des intérêts corporatistes dans un magma filandreux de politique saugrenue et de populisme à la petite semaine. Nous devons leur reconnaître un certain génie. Car jamais, ils ne sont à court d’une trouvaille aussi surprenante que vaseuse. Franchement, c’est quoi cette histoire ubuesque d’un appel du salut que le gourou JR s’apprête à lancer.
Lorsque certains m’ont annoncé, que le reclus du charbonnage allait prendre la parole. J’avoue que je suis resté perplexe, car le Jean d’Ombouée était perdu des radars depuis fort longtemps. Bon, ma stupéfaction fut totale. L’Ombalo, se souvenant de ses années de prosélytisme sur les bords de l’Ogooué. Il va monter à l’offensive pour défendre l’église, le christ et je ne sais quoi d’autres contre ce mécréant de Matha aux mesures et restrictions impies. Perclus d’oisiveté et dévoré par l’ennui, l’Omballo se lance dans l’inquisition. Le gouvernement par ses sortilèges mérite le bucher, et Ping le preux croisé va faire rendre gorge à cette engeance du démon. Encore une fois, qui a eût l’idée farfelue d’aller le tirer de son hibernation?