Nous voulons ici, nous insurger contre la légèreté et une certaine niaiserie ambiante, qui fait que, beaucoup se réjouissent avec jubilation et ravissement des faits pourtant graves, qui devraient tous nous interpeller.
Par Obame D’EBOMANE
Notre effarement est total, lorsque sur la toile, nous constatons la satisfaction et le bonheur singulier, des uns et des autres dans l’abjecte et nauséeuse affaire de mœurs sur une mineure de moins de 15 ans dont est soupçonné l’un de nos compatriotes.
Le défoulement stupide, autant que, les propos insensés et débiles ne visent que l’opposant qu’il est devenu aujourd’hui. D’autres nous affirment de manière péremptoire, que cet ex-ténor du barreau gabonais est coutumier du fait et que sa position sociale de l’époque faisait en sorte, qu’il ne pouvait point être inquiéter. Il y a sur ce sujet particulièrement comme une gêne et une honte collective du fait que le mis en cause fut ministre de la république. C’est donc le lieu ou du moins l’occasion de nous s’interroger sur la qualité et le crédit de la classe dirigeante.
Notre indignation n’est pas à confondre avec une quelconque prise de position. L’acte incriminé reste ignoble et cette abomination appelle notre réprobation entière.
Un autre événement douloureux, qui est traité sur la toile avec une révoltante et condamnable désinvolture, est la perte de l’Honorable Guy- François Mounguengui koumba. Sans aucune décence, ni résilience encore moins le respect de l’affliction qui frappe la famille du regretté. Il est versé et développé des théories et des inepties qui vont jusqu’à souiller la mémoire du disparu. Si même devant l’effroyable sort qu’est la mort. Les ‘’invectiveurs’’ ne marquent plus ni réserve, ni compassion alors, nous avons à nous demander dans quelle société sommes- nous. Et nous devons-nous en inquiéter.
Pour finir, qui n’a vu avec écœurement, ce bal répulsif tout comme cette danse macabre exécutée par les nervis d’hier et autres afficionados de Bla, qui se repaissent aujourd’hui à longueur de posts sur la toile des malheurs de leur gourou. En revisitant l’histoire, on s’aperçoit que : Qui a trahit un jour, trahiras toujours !