Le vaudeville est-il vraiment fini ? Au rythme où vont les choses, certainement que le voile va enfin se lever, ainsi les causes réelles de cet incroyable et surréaliste épopée seront révélées. Aujourd’hui à l’analyse des faits en prenant de la distance.
Par Obame D’EBOMANE
Tout cela semble invraisemblable et absolument inimaginable. Pourtant, nous avons vécu cet épisode en streaming et même que tout cet enfumage avait fini par nous convaincre et très peu parmi nous ont été sceptiques et même que nous étions plus que rétifs. La réalité avait pourtant très largement dépassé la fiction et nous avons bu le calice jusqu’à la lie.
Ce grossier montage et cette théâtralisation risible et ridicule nous plonge dans la honte. Nous, nous en voulons d’avoir prêté foi et donner du crédit à cette mystification. Nous, nous refusions à toute rationalité. La perspicacité et la lucidité s’étaient envolées par l’adresse de ces prestidigitateurs. La ficelle était outrageusement si grosse. Le subterfuge évanescent apparaissait pourtant si puéril. Cela sonnait faux et creux. Le contre-emploi suffisait pour nous alerter tant ubuesque était cette comédie vaseuse.
Demain nos enfants ne pourront jamais croire, que nous avons été incrédules et naïfs à ce point-là. Avoir gober tant de balivernes et avaler tant de couleuvres, sans démasquer la supercherie. Notre conscience qui devait nous rappeler à l’ordre nous l’avons sciemment fait taire. Nous allions droit vers le précipice en victimes volontaires et en piétinant le bon sens. Nous avons à faire acte de contrition et de repentir au Gabon.
Reconnaître que nous avons été bernés reste une excuse facile. Nous avons été les dindons d’une farce imbécile et stupide. On nous a servi une bévue gigantesque et sans réserve nous l’avons sanctuarisé. A quel moment avait-on vu Y’Ali délégué de manière absolue son autorité à un collaborateur fût-il directeur de cabinet ? Le Gabon nous oblige à un devoir de vigilance extrême et sans concession.