Nous avons à être lucides, objectifs et même critiques sans que cela ne soit à comparer avec une saute d’humeur ou encore moins à une indocilité circonstancielle. Particulièrement, en ce jour du 08 juin 2020, qui nous fait revenir en mémoire le souvenir d’El Hadj Omar Bongo Ondimba.
Par Obame D’EBOMANE
Loin de nous, tout reflexe nostalgique et sans aucune intention particulière de surligner, le concept du ‘’c’était mieux avant’’. L’inquiétude et la perplexité sont partout présentes.
En regardant tous ces télescopages, ces déchirements fratricides et toutes ces salves inamicales. Nous devons à la vérité reconnaître, que cet état délétère, tout comme ce pourrissement entretenu était inconcevable et absolument inimaginable à l’époque du Grand Camarade. Trop de cercles et trop d’ambitions, l’impatience frise l’impertinence. L’empressement et les appétits ne s’embarrassent plus ni d’artifices, ni de subterfuges pour au moins donner le change.
Pour se convaincre de ce que les digues de la raison ont cédés. Aujourd’hui, ce sont les ténors de l’opposition, qui en appellent à la sérénité et au sursaut patriotique. Il y a là un signe annonciateur, qui doit interpeller et imposer une nouvelle échelle d’ambitions, ainsi qu’une grille de lecture revisitée afin de ne point se tromper d’objectif.
Le fait politique n’est pas toujours antinomique aux valeurs, qui font et fondent notre réalité sociale. Les symboles se doivent être observés, voire respectés. C’est à l’aune des transgressions et par l’inobservance, de ce qui doit être, que tant de bonnes volontés ont failli. Rappelons – nous cette maxime simple, mais pas du tout simpliste : Un singe qui imite un autre singe est toujours en retard d’un geste !