Maintenant que syndicats et gouvernement ont fumé le calumet de la paix. Quels sont les enseignements que l’on devrait en tirer. On pourrait aussi s’interroger sur la substance réelle de ce qui nous est présenté. Serait-ce juste une trêve momentanée ?
Par Obame D’EBOMANE
Une accalmie circonstancielle due à l’émotion et à l’éruption, qui se dessinait suite aux conséquences et aux débordements de la rue. A bien y regarder. On est tenté de croire, que la situation viendrait non pas d’une concertation sereine, mais plutôt de la psychose présente à ces moments-là. Alors, il y avait urgence.
Le gouvernement s’est offert un sursis, parce que les syndicats n‘étaient pas à la manœuvre, des exactions ainsi que de la surchauffe incandescente, qui gagnaient la rue. Le consensus s’est imposé par lui- même, car l’ire de la rue se trouvait bien au-delà des revendications corporatistes et catégorielles.
Il est annoncé pour les tout prochains jours, un tour de table entre le gouvernement et les partenaires sociaux, afin de créer les conditions d’une véritable trêve sociale, fondée sur des compromis et garantissant ainsi la stabilité.
Cette éventualité est d’ores et déjà hypothéquée, en ce que bon nombre de syndicats et même de structures patronales sont convaincus et persuadés, que l’actuel premier ministre et son gouvernement ne traverseront pas la saison.
Beaucoup se refusent à jouer les faire- valoir et ne veulent en aucun cas servir de courte échelle, pour déjouer le sort irrévocablement scellé.
Dans ce climat d’incertitude, on le voit bien, c’est une partie de poker menteur qui se joue. Les sourires sont de convenance, devant les caméras mais en réalité on surveille le sablier, tout en attendant les nouvelles qui viendraient du palais. L’horizon n’est pas à l’embellie. Des remous sont à prévoir.