Diantre, quelle est cette diablerie obscurantiste et irrationnelle, par laquelle l’on veut désormais analyser et lire le fait politique national. Sommes- nous condamner à laisser tous les charlatans et feymen nous embobiner dans leurs tours de passe- passe ? Ne nous égarons pas et plus que tout, veillons à ce que logique et raison ne désertent guère notre environnement, par les manigances imbéciles de prestidigitateurs cupides.
Par Obame D’EBOMANE
Cette vidéo supposée tournée au cours d’une séance de vaudou au Bénin, est entrain de devenir virale sur la toile et s’impose comme le principal sujet d’échanges. Si tant est que nous sommes, dans l’antre des choses secrètes alors comment accepter des caméras, si le but réel n’est pas pour que cela ne soit jamais révélé. Les armoiries et autres sceaux du Gabon, si hideusement et grossièrement représentés, aucun esprit fût-il vodouisant ne pourrait se prêter à cette horreur.
Vouloir nous convaincre, que ce simulacre de rituel sacré sera conséquent et impacterait sur le Gabon et les gabonais, mais franchement quelle bêtise ! Que l’on nous explique que font ces esprits du vaudou, si prompts à s’intéresser au Gabon pendant qu’entre Talon, Yayi Boni, Soglo et Adjavon, le Bénin est sur une poudrière, au point qu’on en est à solliciter une médiation extérieure et même un dialogue national.
Mais où se trouvaient les supposés grands maîtres vaudou pendant le carnage, qui s’est produit avant et après les élections législatives. Et depuis plus de cinq mois, le voisin nigérian Mahamadou Buhari, a décidé de la fermeture des frontières asphyxiant ainsi l’économie béninoise. Qu’attendent les papes du vaudou pour lui balancer un de ces missiles qui le ramènerait à la raison ?
Toutes ces sornettes puériles et stupides, ne devraient pas venir nous perturber et nous distraire. Pourquoi vouloir ostraciser les ressortissants béninois ? Qui gagne à semer la discorde entre deux peuples, qui se passent allègrement des turpitudes et des égarements des uns et des autres. Le gabonais est pacifique. Ne le croyez pas lâche ou veule. Cela s’est vu dans le passé. Que ceci soit entendu !