Nous apprenons sans aucune surprise, que le recteur de l’université Omar Bongo, de Libreville aurait démissionné. Le professeur Marc Louis Ropiviat, à qui, l’on ne ferait pas l’affront de supposer, un seul instant, qu’il ne savait pas à quoi, il s’exposait en substituant un décret du président de la république par un arrêté signé par le recteur.
Par Obame D’EBOMANE
Nous, nous étonnons du procédé, dont aurait usé le ministre de l’enseignement supérieur, pour enfin avoir le scalp du professeur Ropiviat. Au-delà, de tous les autres griefs, qui sont faits à l’encontre de l’ex recteur. Il est inconcevable, que depuis le mois de novembre et par décret présidentiel pris en conseil de ministre. Moukagni Iwangou, en charge de la tutelle ait laissé Marc Louis Ropiviat, ignoré souverainement la signature du Chef de l’Etat.
Si, d’aventure un ministre n’a pas autorité, sur la chaine hiérarchique placée sous ses ordres. Nul besoin de tergiverser. La seule alternative est qu’il rende son tablier. Le tour de passe- passe malicieux, qui consiste à faire fuiter dans la presse, la confidentialité des instructions données par le coordinateur général des affaires présidentielles, reste une manœuvre qui ressemble à une fuite en avant, pour ne point assumer la décision et les suites éventuelles qu’elle pourrait engendrer.
Encore une fois, le ministre devrait démissionner. C’est simple, il revient au gouvernement de servir de fusible ou de paratonnerre à la première institution de l’Etat et non l’inverse comme nous le constatons et le déplorons. Marc Louis Ropiviat, s’éjecte de l’université Omar Bongo. Que tous ceux, qui fort nombreux ont à le faire, emboitent le pas.