On ne peut qu’applaudir pour cette belle initiative responsable et respectueuse envers les gabonaises et les gabonais. Le premier ministre qui donne le ton de la transparence et de l’intégrité par la déclaration des biens à la commission de lutte contre l’enrichissement illicite.
Par Obame D’EBOMANE
En cela, il traduit et fait signifier que la vertu tant prônée et exigée par le Chef de l’Etat Ali Bongo désormais prend le pas sur toute autre considération. Plus personne ne devrait plus se soustraire à cette exercice et il faudra se prémunir de toutes les garanties que certains ne voudront pas tenter de dissimuler çà et là quelques biens dont ils ne voudraient pas revendiquer la propriété.
Aussi louable que soit cette disposition nouvelle, il est juste et équitable qu’elle est un effet rétroactif sur les anciens membres du gouvernement et anciens administrateurs de crédits publics. Trop d’abus et d’excès ont été commis. Il ne devrait ponit avoir de prescription sur les détournements et ce que l’on peut qualifier de crimes économiques car l’énoncé de certaines sommes d’argent subtilisées autorise cette désignation pénale.
Gageons et prions que ce ne soit point un subtil gadget pour désamorcer la tension sociale. Nous pensons légitimement que le ministre en charge de la corruption ainsi que le garde des sceaux sauront s’exécuter chacun en ce qui le concerne. Nous n’allons pas ici doucher un si bel espoir alors laissons fleurir et l’intégrité et la vertu.