Bien que la pandémie soit partout présente. Il nous a été donné hélas de constater, qu’il y avait un fléau beaucoup plus grave. Malgré sa dangerosité, nous allons au-delà de toute répugnance et de toute répulsion descendre dans la fange et l’absurdité.
Par Obame D’EBOMANE
Nos consciences par trop charitables ne pouvant concevoir que ce déluge d’inepties, ainsi que ce magma d’incongruités étalés sur des pages d’un canard, dont la dénomination n’est plus un prétexte mais la confirmation des troubles oculaires qui l’affectent. Cette excroissance qu’est la loupe ne semble pas d’un grand secours face à la cécité toute volontaire de ces bigleux. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ?
Plutôt que de s’ingénier dans l’invective et la sottise. Vous parlez d’une nation mais qu’est-ce- à dire ? Ne voulant point vous noyer dans des concepts de sciences politiques ou de sociologie politique alors nous vous servons la version la plus simple : La nation est un groupe humain qui se caractérise par la conscience de son unité et la volonté de vivre en commun. Et pour finir la constitution gabonaise proclame que nous sommes tous égaux. Ce qui revient à dire, que tout citoyen gabonais est chez lui partout sur l’ensemble du territoire national. Alors pourquoi vouloir dissoudre cette donne dans un bouillon acre de têtes de sardines fumées ?
Grand Dieu ! quel est ce concept nouveau que certains égarés veulent nous imposer ? Autochtone d’ici et originaire de là et natif de plus loin. Nous le disons et le condamnons avec virulence. Libreville est la capitale du Gabon, ainsi elle est propriété de tous les gabonais, n’en déplaise aux jeteurs de sorts. Rêver à l’alternance insensée et au Ping-pong stupide d’une loi non écrite, qui voudrait que la seule qualité et critère qui rende éligible à la mairie de Libreville, soit d’être ou Fang de l’estuaire ou encore Mpongwé. Ceci est une gageure ainsi qu’une offense à l’unité nationale et au vivre ensemble. On ne vous laissera pas insulter la mémoire des pères fondateurs de la nation.
Et puisque vous brandissez à tout va ce chantage éhonté. Attention à 2023, si d’aventure le parti démocratique gabonais n’accédait pas à vos lubies divisionnistes et tribalistes, vous prédisez qu’il s’en trouverait mal. Faux, absolument faux ! Si nous, nous alignions sur votre sotte et équivoque logique. Nous, vous le donnons en mille, ce sont ceux dont vous affliger de l’infamant nom de flottants, qui sont les plus nombreux dans l’estuaire, et il est évident qu’ils peuvent influencer le scrutin dans un sens ou dans l’autre. La loi du plus grand nombre déterminant les suffrages, alors le PDG n’est nullement en danger dans l’estuaire.
Au fait, nous n’avons pas compris ce procès en sorcellerie à l’endroit du Ministre Matha. Tout comme nous sommes effarés, et surpris de ce déferlement sur Serge William Akassaga Okinda. Avec lui l’hôtel de ville retrouve de la flamboyance, des couleurs et de l’éclat. On y travaille avec ardeur et sérénité dans un cadre propre et somptueux. Et oui ! N’en déplaise aux comptenteurs et autres aigris, l’Hôtel de Ville n’a jamais aussi bien porté son nom. La façade radieuse et éblouissante est incitative, de ce que deviendra la ville. La masse salariale qui comptait nombre de touristes en villégiature est maitrisée. Les scandales et les détournements qui rythmaient le quotidien de l’institution, ont fait place à la rigueur et la probité. La gestion en mode participatif est érigée en précepte. Et le ravissement des populations, ainsi que, la confiance et le crédit apporté par les opérateurs économiques sont éloquents, et disqualifient tous les sorciers et hiboux.