La demande de remise en liberté provisoire de Vital Kamerhe a été rejetée samedi 22 août. Condamné en juin dernier, à 20 ans de travaux forcés dans l’affaire des maisons préfabriquées à Kinshasa, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi est toujours dans l’attente de son procès en appel.
Par Maurice Duteil
Un week-end difficile pour Vital Kamerhe en RDC. C’est la neuvième fois que sa demande n’est pas acceptée. Ses avocats invoquent la dégradation de son état de santé, pour justifier leur requête. « Les juges se sont déclarés non saisis de la demande de mise en liberté provisoire. Ils sont allés puiser le motif de leur non saisine dans une audience ordinaire qui n’avait rien à voir avec la Chambre du conseil. Nous allons continuer à demander, même mille fois, la liberté provisoire », explique Me Jean Marie Kabengela, l’un des avocats de Vital Kamerhe.
L’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a été évacué au centre médical de Nganda dans le week-end. »Je n’ai pas pu le voir parce que son état de maladie effectivement a justifié son évacuation vers un endroit où il doit subir les soins appropriés, poursuit son avocat. Donc, son état de santé s’est aggravé alors que depuis hier (samedi 22 aout), il aurait dû bénéficier de la liberté provisoire pour suivre les soins médicaux suivant les attestations de médecins qui avaient établi qu’il souffrait gravement ».
La prochaine audience est fixée au 18 septembre prochain.